«Il devient difficile de manifester»: Anne Hidalgo commente les mesures policières à Paris

© AFP 2023 THOMAS SAMSONAnne Hidalgo
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La maire de Paris a évoqué «un dispositif policier hors norme» à cause duquel il «devient difficile de manifester» selon elle, critiquant en outre les violences qui ont frappé la capitale française ce samedi 21 septembre, tant du côté des manifestants que de celui des forces de l’ordre.

Les violences qui ont éclatées à Paris le week-end dernier ont été condamnées par la maire de la capitale, Anne Hidalgo, qui a en outre regretté la décision de déployer un «dispositif policier hors norme», précisant que, selon elle, «il devient difficile de manifester». 

Elle a tenu à souligner qu’elle était présente elle-même à la marche pour le climat de vendredi et de samedi.

«Au prochain Conseil de Paris, le préfet de police sera interrogé [...], car il devient difficile de manifester», a-t-elle lancé.

Toutefois, elle déplore les violences commises des deux côtés, de la part de manifestants comme de membres des forces de l’ordre.

«Je condamne fermement ces violences qui ont amené à des dispositifs policiers hors normes, qui dissuadent beaucoup de gens», a-t-elle déclaré lors d’une interview à France Inter.

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Pour elle, le nombre réduit de manifestations dans la capitale française est lié à une crainte de violences.

«Samedi, beaucoup de parents avec des enfants sont partis, comme moi d’ailleurs, dès que on a commencé à sentir le premier gaz lacrymogène.»

L’acte 45

La 45e mobilisation des Gilets jaunes s’est tenue le 21 septembre dans de nombreuses villes de France, dont Paris où plus de 90.000 personnes ont manifesté, selon le Nombre Jaune. L’acte 45 a eu lieu parallèle de la marche pour le climat. De plus, une manifestation contre la réforme des retraites était également organisée dans la capitale.

Les forces de l’ordre ont eu recours à du gaz lacrymogène en début de matinée et tout au long de la journée en plusieurs endroits de la capitale. Dans l’après-midi, la police a constaté la présence d’«individus violents» réalisant des «exactions» dans le cortège.

Un dispositif équivalent à celui du 1er mai avait été déployé par crainte de violences, d’après le préfet.

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