Selon une information de BFM TV, un capitaine de police a été interpellé ce samedi 21 septembre.
«Parmi les personnes qui ont été verbalisées dans le périmètre interdit, il y a […] un capitaine de police qui était hors service, qui était en civil et qui a été interpellé pour outrage et rébellion», a indiqué à la chaîne de télévision Dominique Rizet, consultant police-justice.
🔴Alerte !⚡️
— Alcyone-Star (@StarAlcyone) 21 septembre 2019
Un capitaine de police en civil interpellé dans la manif des #GiletsJaunes à Paris pour outrage et rebellion lors de cet #Acte45.#ActeXLV #ChampsElysées pic.twitter.com/VLc9MHD7C5
L’officier, qui ne fait pas partie d'un service actif du ministère de l'Intérieur, a insulté ses collègues qui assuraient le maintien de l'ordre, selon une information confirmée au Point par les autorités.
Les policiers ont alors décidé de l’interpeller, mais l’officier se serait rebellé, a indiqué une source policière citée par Actu 17. Si le capitaine est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, il pourrait également faire l’objet d’une procédure disciplinaire administrative.
Les manifestations de ce samedi
Selon la préfecture de police, 163 personnes ont été interpellées au comptage de 18h00. Le parquet a fait état pour sa part de 99 gardes à vue.
La veille, Emmanuel Macron avait lancé un appel au calme puisque que ce week-end coïncide avec les Journées du patrimoine.
Craignant un retour des violences, le préfet de police Didier Lallement avait annoncé de son côté qu’un dispositif sécuritaire «identique à celui du 1er mai» serait mis en œuvre à Paris et que quelque 7.500 membres des forces seraient déployés. Plusieurs établissements ont été fermés, notamment le Grand Palais et l'Arc de Triomphe.