Les experts ont établi que le corps démembré découvert le 15 septembre à Charette, en Isère, enroulé dans une bâche en plastique et jeté dans un fossé était celui de Vittorio Barruffo, un Italien de 44 ans, qui avait disparu depuis le 9 juillet.
L’autopsie a permis de constater «des lésions osseuses crâniennes causées par un instrument contondant qui pourraient être à l’origine du décès par lésions neurologiques graves et/ou hémorragie», a indiqué le procureur de Grenoble, Éric Vaillant, dans un communiqué.
Francia, è di Vittorio Barruffo il corpo smembrato trovato da un cacciatore nell’Isere https://t.co/DLeMB07QCS pic.twitter.com/mtBvuBm63X
— Blitz quotidiano (@BlitzQuotidiano) 19 septembre 2019
Toutefois, «d'autres analyses doivent encore être effectuées pour en savoir plus sur les circonstances et causes du décès», a-t-il ajouté.
«Les mutilations découvertes sur le corps de Vittorio Barruffo laissent penser que l'on n'est pas en présence d'un crime ordinaire», a confié pour sa part une source judiciaire au Parisien.
Le Dauphiné libéré avait évoqué dès le 18 septembre, alors que la victime n’avait pas encore été identifiée, la piste mafieuse comme «l’une des hypothèses de travail des gendarmes».
Seuls le tronc et la tête sont entre les mains des enquêteurs, tandis que les bras et les jambes de la victime n'ont toujours pas été retrouvés.
Victime d’une tentative de meurtre
Vittorio Barruffo était arrivé dans l’Isère il y a deux ans avec sa nouvelle compagne, mais en 2009 il aurait déjà été victime d'une tentative de meurtre en Italie, selon Le Dauphiné libéré.
«Peur de rentrer» en Italie
Sa nouvelle compagne repartie en Italie, l’homme avait annoncé lui aussi qu’il allait rentrer.
«Ce retour au pays le stressait. Il avait peur de rentrer», ont affirmé des personnes qui le côtoyaient, citées par le journal.
Vittorio Barruffo a disparu le 9 juillet. Ce sont ses proches en Italie qui avaient alerté les autorités.