Un journaliste allemand a fait part de ses impressions lors de son voyage en Russie en expliquant comment cette dernière diffère, à son avis, des pays européens «au-delà des clichés sur la vodka et sur l’URSS». Le récit de Dominik Kalus sur ces divergences marquantes a été publié sur le portail Oxtexperte.
Il est facile d’être désorienté
La première chose qui a frappé le journaliste, c’est que peu de gens parlaient anglais. Cependant, des panneaux et des inscriptions en anglais dans le métro moscovite et ailleurs existent pour faciliter les déplacements des étrangers. Un autre inconvénient consiste en ce qu’il faut s’habituer à ce que le rez-de-chaussée n’existe pas et que de ce fait, la numérotation des niveaux des immeubles commence par le premier étage.
Internet et le paiement par carte omniprésents
La connexion Internet est très développée en Russie, affirme Dominik Kalus, en citant l’exemple de son voyage dans un village située dans les montagnes du Caucase où il a pu en profiter pour passer un appel via Internet. Alors que, selon lui, il n’y a plus de réseau à demi-heure de route de Munich. Quant à la capitale russe, le Wi-Fi gratuit y est présent en centre-ville, notamment dans plusieurs parcs, et dans le métro.
Les Russes aiment lire
Il est facile de trouver des gens dans le métro qui lisent des livres. Différents sondages et études confirment que les Russes sont un peuple qui lit beaucoup, précise le journaliste. Selon lui, on trouve souvent à leur domicile des étagères de plusieurs mètres garnies d’ouvrages. Alors que peu d’Allemands ont lu «Les souffrances du jeune Werther» de Goethe, les Russes connaissent bien et aiment leurs écrivains, indique l’auteur de l’article.
Du silence dans le métro
Malgré la présence de nombreuses rames modernes avec une bonne isolation acoustique dans le métro moscovite, le journaliste allemand a pointé du doigt le bruit remarquable accompagnant les trajets souterrains. Il s’agit, probablement, des vielles rames. Selon lui, les usagers préfèrent garder le silence dans le métro pour ne pas avoir à hurler, alors qu’il est très facile d’y identifier les étrangers par leurs conversations animées.
Le fameux anti-sourire des Russes
Le cliché concernant l’absence de sourires sur les visages des Russes a été repris dans l’article. Dominik Kalus a affirmé que les employés, les vendeurs, et même les passants avaient un air plutôt frustré ou irrité, en liant ce comportement avec un célèbre proverbe russe: «Le rire sans raison est le signe d’un imbécile». Cependant, si une personne sourit, cela vient vraiment du cœur, souligne-t-il.
Ce qui manque en Russie, c’est…
Un bon fromage, déplore le journaliste. En effet, les sanctions internationales ne sont pas sans effet et certains produits importés d’Europe, notamment les fromages, sont absents des supermarchés.