Le groupe paramilitaire Los Rastrojos élimine les témoins de ses rapports avec l’opposant Juan Guaido, a annoncé le procureur général du Venezuela Tarek William Saab démontrant, pour appuyer sa thèse, des photos publiées sur les réseaux sociaux.
#EnVivo | Según @TarekWiliamSaab, a uno de 'Los Rastrojos' le mataron a miembros de su familia para que no revelara la supuesta vinculación con Juan Guaidó (@jguaido).#RedMásInternacional https://t.co/HtlKYjy7rE
— red+ noticias (@RedMasNoticias) September 20, 2019
«L’homme sur cette photo est un citoyen de Colombie surnommé Menor. Des membres du groupe paramilitaire de trafiquants de drogue Los Rastrojos ont tenté de le trouver pour le tuer, mais ils n’ont pas réussi et ont tué ses parents et ses proches: quatre personnes. Selon l’hypothèse de l’enquête, pour le faire taire sur les liens entre Guaido et Los Rastrojos», a déclaré le fonctionnaire lors d’une conférence de presse retransmise sur son compte Twitter.
Le procureur vénézuélien a présenté via Twitter d’autres images de Guaido avec le chef présumé des cellules du cartel chargées des kidnappings sur le territoire de l’État vénézuélien de Tachira.
El Fiscal General de #Venezuela🇻🇪, @TarekWiliamSaab, anunció la investigación de los vínculos de Juan Guaidó con la organización narcoparamilitar colombiana "Los Rastrojos" 👉https://t.co/lngF72miaH
— teleSUR TV (@teleSURtv) September 20, 2019
Mencionó también la existencia de nuevas pruebas que demuestran su complicidad pic.twitter.com/5TZ12LP1RZ
Le parquet vénézuélien mène une enquête sur les événements du 23 février dernier. Selon les enquêteurs, Juan Guaido est entré en contact avec Los Rastrojos pour franchir illégalement la frontière.
Explications de Guaido
Juan Guaido avait précédemment déclaré que les photos publiées initialement par le quotidien espagnol El Pais avaient été prises lors d’un concert de bienfaisance à Cucuta, en Colombie, où il s’était rendu malgré l’interdiction de quitter le Venezuela afin de collecter de l’aide humanitaire. Il avait affirmé qu’il ne connaissait pas ces individus et qu’il n’avait pas demandé à ce que lui soient présentées les personnes qui voulaient prendre une photo avec lui.
Crise politique au Venezuela
L’opposition vénézuélienne a essayé le 23 février dernier de faire parvenir depuis la Colombie une aide «humanitaire» dans le pays, que le Président légitime Maduro refuse d’accueillir. Le gouvernement de M.Maduro indique qu’il n’y a pas de crise humanitaire au Venezuela et que les tentatives d’acheminer une aide sont une provocation qui sert à cacher une agression contre le pays. En plus des États-Unis, Nicolas Maduro a déjà rompu les relations diplomatiques avec la Colombie.