Un vol d'essai d'un avion ATR 42-600 a failli tourner au drame ce jeudi 19 septembre. En effet, quelque temps après avoir décollé de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, l'équipage de l’appareil a lancé un appel de détresse et a décidé de reprendre la direction de l'aéroport où une procédure a été mise en place pour un atterrissage d'urgence.
L’entreprise ATR a confirmé à La Dépêche du Midi qu’un incident était «survenu aujourd’hui durant un essai en vol, qui a donné lieu à un atterrissage d’urgence».
Selon des informations de France 3, le plan ORSEC a été déclenché, ce qui est très rarement le cas.
«L'avion a atterri en toute sécurité, avec ses deux moteurs allumés, et a roulé normalement jusqu’à son point de stationnement. Il n’y a eu aucun blessé ou dommage subi par l’appareil», a précisé un représentant d’ATR à La Dépêche du Midi.
Toujours selon France 3, des témoins ont raconté que l’avion était «en piqué», avec un «important taux de descente».
Une enquête lancée
Contacté par le média, ATR a confirmé l'incident et l'ouverture d'une enquête sur les raisons de la panne, sans préciser la nature de celle-ci.
«ATR confirme qu’un avion d’essai ATR a réalisé un atterrissage d’urgence à l’aéroport de Toulouse-Blagnac conformément aux procédures standards […]. Une enquête a été ouverte, conformément aux procédures normales.»
La Dépêche du Midi a précisé pour sa part que l'enquête avait été confiée au Bureau enquêtes accidents pour la sécurité de l'aéronautique d'État (BEA-É).
Au cours du 53e salon aéronautique du Bourget, en juin dernier, le numéro un mondial des avions régionaux a annoncé avoir reçu 75 nouvelles commandes pour une valeur d'environ 1,5 milliard d’euros, notamment pour le nouvel ATR 42-600S capable de décoller sur des pistes courtes, de moins de 800 mètres.