Un couple de Caucasiens, aujourd’hui séparé, a lancé des poursuites contre un centre de traitement de la fertilité du New Jersey, après avoir découvert que la petite fille à laquelle ils avaient donné naissance par fécondation in vitro développait des traits asiatiques.
Mais quand l’enfant a atteint l’âge de deux ans, ses parents ont remarqué qu’elle ne ressemblait pas à son père. Les résultats d’un test d'ADN, effectué en 2015, ont montré qu'il y avait 0% de probabilité que l'homme, qui avait pourtant fourni son sperme pour la FIV, soit le père biologique de l'enfant. La découverte a été déchirante pour les deux personnes.
Une erreur qui se finit en divorce
Les époux ont entamé des poursuites judiciaires contre le centre médical, réclamant des dommages et intérêts. Ils veulent également obtenir des informations sur le véritable père biologique de l’enfant, qui a déjà six ans.
Le père effectif s’interroge aussi si son sperme a été utilisé pour d’autres FIV. «Si j’ai d’autres enfants, je veux qu’ils sachent qui je suis», a-t-il dit, cité par CBS News.
L‘inertie de la clinique a entraîné «la rupture du mariage entre Kristina et Drew Wasilewski», a annoncé leur avocat durant le procès.