Une fonctionnaire de police de Saint-Malo a été condamnée, mercredi 11 septembre, à quatre mois de prison par le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d’Armor, pour faux et usage de faux. Elle avait voulu annuler des contraventions établies pour excès de vitesse, a fait savoir le parquet.
Une «magouille minable»
Le procureur a parlé de «magouille minable» et de «trafic d’influence» et a rappelé que la même policière avait déjà été condamnée pour la disparition de scellés, a indiqué Ouest-France. Elle avait été exclue, puis réintégrée.
«Elle n’a plus sa place dans la police», a souligné le procureur.
La femme, brigadier de police, «a rédigé deux fausses attestations d'indulgence censées émaner de son supérieur […] afin d'obtenir l'annulation de deux PV d'excès de vitesse», a précisé le procureur à l’AFP, confirmant des informations de la presse locale.
À la demande d’un ami
La policière avait été sollicitée par un ami qui lui avait demandé d’annuler des contraventions pour excès de vitesse constatées par un radar automatisé, a précisé Ouest-France, ajoutant que la policière effectuerait sa peine sous bracelet électronique.
L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) s’est saisie de cette affaire, a précisé le journal.