Pour éviter la désintégration totale de l'accord de Vienne, un plan visant à réduire les tensions entre Washington et Téhéran a été proposé par le Président français. Lors du sommet du G7, Donald Trump a déclaré que l'Iran aurait peut-être besoin d’une «ligne de crédit ou d’un prêt à court terme» pouvant lui «permettre de traverser une période très difficile», relate le Daily Beast.
D’après le Daily Beast, qui cite des responsables américains proches du dossier, le plan français envisage l’extension d'une ligne de crédit de 15 milliards de dollars à Téhéran, garantie par le pétrole iranien, si la République islamique se conforme à ses obligations nucléaires. Téhéran devrait également accepter de ne pas «menacer la sécurité» du golfe Persique ainsi que de ne pas entraver la navigation maritime dans la région et devrait s’engager dans des négociations portant sur le Moyen-Orient.
Une ligne de crédit de 15 milliards de dollars
D’après des informations relayées par des médias iraniens, Emmanuel Macron a proposé une ligne de crédit de 15 milliards de dollars pour des achats anticipés de pétrole iranien. En retour, Téhéran devrait commencer à s’acquitter de ses obligations nucléaires.
En visite à Moscou le 2 septembre, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif a réitéré son refus de réviser l’accord nucléaire de 2015, mettant en garde contre d’éventuelles conséquences.
Visite surprise de Mohammad Javad Zarif
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, s'est rendu à Biarritz dimanche 25 août sur invitation de la partie française afin de parler de la crise qui entoure le programme nucléaire de la République islamique.
Il s’est entretenu avec Emmanuel Macron et le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, ainsi qu’avec des représentants de l'Allemagne et du Royaume-Uni. L’Élysée a qualifié ces discussions de «positives» et a promis qu’elles allaient se poursuivre.
Tensions autour de l’accord sur le nucléaire iranien
En mai 2018, Donald Trump a annoncé le retrait de Washington de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Un an plus tard, le Président iranien Hassan Rohani a déclaré que Téhéran suspendait une partie de ses obligations en donnant deux mois aux autres participants pour revenir à sa mise en œuvre.