Les analystes du holding financier américain JPMorgan Chase & Co ont créé l’indice boursier «Volfefe Index» pour mesurer l’impact des tweets du Président des États-Unis Donald Trump sur le rendement des bons du Trésor, informe Bloomberg.
Pour inventer ce terme, ses concepteurs ont assemblé le mystérieux mot «covfefe», écrit par M.Trump dans l’un de ses tweets en mai 2017, et le mot «volatilité».
L’intérêt de plus en plus croissant porté par l’exécutif américain au commerce et à la politique monétaire s’est manifesté dans des publications Twitter «disséminées globalement et instantanément par le moyen de cette plate-forme soigneusement examinée », affirment les spécialistes de JPMorgan. Une grande partie des actifs, y compris des actions de petites entreprises ainsi que des produits vendus à grande échelle, subit l’impact d’une «poignée de tweets du commandant en chef», expliquent-ils.
Selon ces analystes, le marché est sensible aux tweets contenant les mots «Chine», «milliard», «produits», «démocrates» et «grand». L’indice Volfefe démontre que les tweets influencent plutôt le rendement des bons de deux et cinq ans que ceux de dix ans.
Tweets de Donald Trump et marché boursier
Fin août 2019, les indices NASDAQ, Dow Jones et S&P 500 se sont effondrés après que Donald Trump a critiqué sur Twitter le chef de la Reserve fédérale des États-Unis, Jerome Powell. Dans son tweet, le Président avait qualifié Powell et le Président chinois Xi Jinping comme étant les «plus grands ennemis» des États-Unis. Une situation similaire avait eu lieu en mai lorsque M.Trump a annoncé sur Twitter que son gouvernement allait augmenter les taxes sur les marchandises chinoises.