«J'ai informé John Bolton hier soir que nous n'avions plus besoin de ses services à la Maison-Blanche», a tweeté M.Trump.
La nomination de son remplaçant sera faite la semaine prochaine, selon le Président américain.
....I asked John for his resignation, which was given to me this morning. I thank John very much for his service. I will be naming a new National Security Advisor next week.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 10, 2019
Donald Trump a fait savoir dans un autre tweet qu'il était en désaccord avec Bolton sur plusieurs de ses propositions, au sujet l'homme connu pour sa moustache et ses positions très dures à l'égard de l'Iran, de la Russie ou encore de la Corée du Nord.
I informed John Bolton last night that his services are no longer needed at the White House. I disagreed strongly with many of his suggestions, as did others in the Administration, and therefore....
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 10, 2019
«Faucon» prêt à déclencher la guerre
John Bolton, ancien ambassadeur auprès des Nations unies, était connu pour avoir exprimé son extrême scepticisme envers des institutions internationales (y compris les Nations unies) et pour avoir «préconisé une frappe préventive contre la Corée du Nord», comme le rappelait à l'époque le Washington Post.
Une grande dispute Bolton-Trump?
La nuit dernière, John Bolton et le Président Trump ont eu une discussion animée, écrit CNN se référant à deux personnes familières de la situation, et ce en raison du projet du chef de l’État d’accueillir des dirigeants des Taliban* à Camp David.
Un espoir pour le New Start?
Le départ de John Bolton peut faire progresser les négociations avec Washington sur le New Start, traité de réduction des armes stratégiques et nucléaires entre les États-Unis et la Russie, estime le sénateur russe Konstantin Kossatchev.
«Bolton est un fervent partisan de la rigidité dans les approches américaines. Il s'est toujours opposé aux accords sur la stabilité stratégique et le contrôle des armements, estimant qu'ils limitaient inutilement les États-Unis et les empêchaient d’exposer leur supériorité», a déclaré le sénateur.
Et d’ajouter qu’un espoir pour la prorogation du New Start reste tant qu’il est encore en vigueur, soit jusqu’à février 2021.
«Mais les chances que les ententes nécessaires soient atteintes à temps et sans nerfs superflus au moins ne diminuent pas [avec le départ de Bolton, ndlr], et peut-être augmentent même», a-t-il déclaré.
Pour sa part, Mike Pompeo a fait savoir que la politique étrangère américaine ne changera pas avec le départ de Bolton.
Charles Kupperman assurera l’intérim
La Maison-Blanche a annoncé que Charles Kupperman assumera les fonctions de conseiller du Président à la sécurité nationale.
Hogan Gidley, du service de presse de la présidence, a en outre indiqué que les «priorités» de Bolton étaient incompatibles avec les positions de Trump.
*Organisation terroriste interdite en Russie