Jean-Yves Le Drian évalue la transition politique en Algérie après le départ de Bouteflika

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Interrogé sur Europe 1 sur la «forte mobilisation» en Algérie, le chef de la diplomatie française a répondu qu’il y a «une transition politique depuis le départ du Président Bouteflika qui n’est pas simple» mais qu’il n’y a pas de «chaos dans les rues».

Jean-Yves Le Drian s’est exprimé, dans une émission sur Europe 1, sur la situation politique en Algérie après le départ d’Abdelaziz Bouteflika ainsi que sur la mobilisation du peuple qui «s’exprime très régulièrement».

«Il n’y a pas de chaos dans les rues. Il y a une population qui s’exprime très régulièrement depuis le mois de février tous les vendredis. Et puis, il y une transition politique depuis le départ du Président Bouteflika qui n’est pas simple parce que c’est un grand moment dans l’Histoire de l’Algérie», a-t-il souligné.

«Esprit de calme et de responsabilité»

Le ministre français des Affaires étrangères a en outre indiqué que la France était «confiante» dans la poursuite de la «transition démocratique» en Algérie.

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La France s'explique sur les accusations d'«ingérence» en Algérie
«Nous sommes confiants dans la capacité de tous les Algériens à poursuivre cette transition démocratique dans ce même esprit de calme et de responsabilité», a ajouté le ministre français des Affaires étrangères.

Depuis le mois de février, les Algériens descendent chaque semaine dans la rue pour exiger des changements. Mais après avoir réussi à évincer Abdelaziz Bouteflika, qui était au pouvoir depuis près de 20 ans, les manifestations se sont poursuivies pour réclamer le changement de l'ensemble du «Système».

Accusations d’«ingérence» en Algérie

Le 10 avril, le chef d'état-major de l'armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, estimait dans communiqué du ministère algérien de la Défense nationale que certaines «parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques» avec l'Algérie, tentaient de «déstabiliser» le pays et de «semer la discorde entre les enfants du peuple».

Par la suite, dans une déclaration à la presse, l’ambassadeur de France à Alger a nié toute «volonté d’ingérence» de son pays dans la crise politique en Algérie.

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