Paris honore la mémoire des victimes du terrorisme. Une messe orthodoxe en souvenir des victimes de l’attaque terroriste de Beslan en 2004 a été donnée le 2 septembre en la Cathédrale de la Sainte-Trinité, quai Branly. Elle a été suivie d’une soirée commémorative.
Un service #memoriel au Centre Spirituel et Culturel Orthodoxe #Russe à #Paris pour les victimes de la #tragédie de #Beslan, de #Nice et d’autres actes du #terrorism pic.twitter.com/rKSnNkF5Ww
— Sputnik_Kastor (@kastor_sputnik) 2 septembre 2019
Ceux qui se sont réunis au Centre spirituel et culturel orthodoxe russe à Paris ont fait une minute de silence en mémoire des 334 civils, dont 186 enfants, tués il y a 15 ans lors de la prise d’otage massive par des terroristes séparatistes tchétchènes à l’école n° 1de Beslan. Ils ont aussi honoré le souvenir des victimes des attentats terroristes de Paris en 2015 et de Nice en 2016.
«Il a été dit tout à l’heure que le terrorisme n’a pas de visage, n’a pas vraiment de pays et frappe n’importe où, rappelle à Sputnik Josiane Gaude, première adjointe au maire du VIIe arrondissement, où se trouve le Centre russe. Il frappe dans les pays de l’Est, en France, aux États-Unis. À chaque fois, ça démolit des familles. Tout cela, pour quoi? C’est bien la question.»
Des Parisiens, des représentants de l’ambassade de Russie, des personnalités officielles de la mairie du VIIe arrondissement de Paris, se sont réunis au Centre russe à l’initiative d’Henri-Paul Falavigna, président de l’Association Solidarité avec les enfants de Beslan.
Cette rencontre fait écho non seulement aux évènements tragiques du 2004 dans la petite république caucasienne Ossétie-du-Nord-Alanie, mais aussi aux actes terroristes islamistes, qui ont fait 136 victimes à Paris le 13 novembre 2015 et 86 victimes à Nice le 14 juillet 2016.
S’exprimant lors de la soirée, Henri-Paul Falavigna Falavigna et le journaliste indépendant Dmitri de Kochko ont critiqué les conclusions de la presse française sur l’attentat terroriste de Beslan. Une autre personnalité médiatisée, Patrick Jardin, dont la fille est morte dans l’attentat du Bataclan, a également pris la parole lors de la soirée, pour un témoignage personnel.
«Le meurtre de civils et d’enfants a été une tragédie et un choc pour toute la Russie et l’Europe», a confessé Mikhaïl Savva, le ministre-conseiller de l’ambassade de Russie en France.
Pour le ministre-conseiller russe, «le problème du terrorisme international est devenu l’un des problèmes les plus graves de notre époque... tous les pays du monde sont conscients que la lutte contre le terrorisme dans le contexte actuel doit être menée d’une manière concertée, par toute la communauté internationale». Et cette opinion est largement partagée:
«En ce jour, nous sommes pleins de solidarité avec ceux qui ont perdu leurs proches à Beslan. Le terrorisme n’a sa place nulle part dans le monde», a déclaré le 1er septembre dernier depuis Bruxelles Maja Kocijancic, porte-parole du Parlement européen.
Le 1er septembre 2004, des terroristes ont attaqué l’école n° 1 dans la ville russe de Beslan. À l’occasion du quinzième anniversaire de la tragédie, la mémoire de toutes les personnes tuées lors de la prise d’otages de trois jours, qui a coûté la vie à plus de 300 personnes, dont 186 enfants, a été largement honorée à travers le monde.