Le lendemain de l’échange de tirs entre Tsahal et le Hezbollah, le leader de ce mouvement chiite libanais a déclaré que les forces de l’organisation n’avaient «plus de ligne rouge» dans la confrontation avec l’État hébreu.
«Retenez que le 1er septembre 2019 est le début d’une nouvelle phase de protection du Liban […], et il n’y aura plus de ligne rouge», a-t-il déclaré, cité par Al Mayadeen.
Et d’insister que la «plus grande ligne rouge d’Israël depuis des décennies a été brisée hier [le 1er septembre, ndlr] par la résistance».
Le leader du mouvement a en outre menacé l’État hébreu qu’en cas d’agression les militaires se trouvant «en profondeur» d’Israël seraient pris pour cible.
Quant aux drones israéliens, il a promis de les abattre dans le ciel du Liban.
Escalade des tensions à la frontière
La nouvelle montée de boucliers entre le Hezbollah et Tel Aviv a commencé après que les milices ont accusé Israël d’avoir mené des frappes à l’aide de drones au sud de Beyrouth.
Dans les heures qui ont suivi, le Hezbollah a tiré deux missiles antichars sur un véhicule militaire israélien. Tsahal a riposté en tirant près d’une centaine de projectiles sur le sud du Liban en agissant depuis les airs.