Les systèmes d’intelligence artificielle ne devraient pas être liés au contrôle de l’armement nucléaire, a affirmé l’ancien vice-ministre de la Défense états-unienne Robert Work au journal américain Breaking Defense.
En outre, M.Work a ajouté que l’utilisation de cette technologie à des fins militaires pourrait aboutir à des conséquences dramatiques, même sans la participation directe d’un logiciel intelligent à l’armement nucléaire. En particulier, cela concernerait l’analyse des données de renseignement et des systèmes d’alerte précoce.
«Imaginez-vous un système de prédiction doté d’intelligence artificielle au centre de commande chinois et qui, après l’analyse de données opérationnelles, dit que les États-Unis se préparent à attaquer la Chine et recommande un coup préventif», a dit M.Work.
Cependant, l’ancien responsable de la Défense a fait remarquer que l’intelligence artificielle pourrait être utile pour le domaine militaire à condition que son application soit limitée et ne concerne pas l’armement nucléaire puisque, dans ce dernier cas, un «scénario catastrophe» serait inévitable.