Attaque à Villeurbanne: le suspect mis en examen pour «assassinat et tentatives d'assassinat»

© AP Photo / Nicolas Vaux-MontagnyAttaque de Villeurbanne
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Le suspect de l'attaque à l'arme blanche qui a fait le 31 août un mort et huit blessés près de Lyon a été mis en examen ce lundi 2 septembre.

L'Afghan d'une trentaine d'années soupçonné d'avoir tué samedi une personne et blessé huit autres dans une attaque au couteau à Villeurbanne a été mis en examen lundi pour «assassinat et tentatives d'assassinats», a annoncé le parquet de Lyon, cité par l’AFP.

«Les juges d'instruction ont saisi le juge des libertés et de la détention en vue de son placement en détention provisoire», ajoute-t-il.

Propos confus du suspect

Dimanche, le procureur de la République de Lyon Nicolas Jacquet avait indiqué que le suspect avait reconnu «partiellement les faits» lors de sa garde à vue tout en tenant des propos «incohérents et confus», disant notamment «avoir entendu des voix insulter Dieu et lui donnant l'ordre de tuer».

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L'enquête se poursuit et se focalise désormais sur le profil et le parcours de cet individu alors que ses premières déclarations n'ont pas permis d'expliquer son geste.

Profil du suspect

Sans antécédent judiciaire, les premiers éléments dessinent un parcours de migrant erratique: il est entré une première fois en France en tant que mineur en 2009. Ensuite, il a successivement été enregistré en Italie (2014), en Allemagne (2015) et en Norvège (2016), avant de revenir sans famille dans l'Hexagone en juin 2016.

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Deux ans plus tard, il obtient l'asile mais pas le statut de réfugié. Il est mis sous «protection subsidiaire» de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), selon l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII) interrogé par l'AFP.

Il détenait depuis une carte de séjour temporaire renouvelable.

Attaque à Villeurbanne

Samedi 31 août, plusieurs personnes ont été attaquées à Villeurbanne, près de Lyon, par le suspect en question. L’attaque a eu lieu devant la station de métro Laurent Bonnevay. Avant l’arrivée de la police, l’homme a été maîtrisé par des passants ainsi que par des agents des Transports en commun lyonnais (TCL). Il a tué une personne et fait huit blessés.

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