La Turquie vient de prendre des mesures durcissant les conditions d’octroi de visas pour les Algériens, a indiqué un communiqué de la compagnie Turkish Airlines, transmis aux agences de voyages algériennes.
Par ailleurs, la même source a précisé que pour obtenir le visa de type B1, le demandeur «doit avoir un visa ou une résidence en cours de validité pour les États-Unis, le Royaume-Uni ou l’espace Schengen». Faute de quoi, le voyageur doit obtenir un visa auprès des services consulaires de l’ambassade de Turquie en Algérie, a-t-elle souligné.
Le site d’information Algérie 1 a affirmé que ce brusque durcissement des conditions de la part Turquie serait lié à des pressions de l’Union européenne, dans le cadre de sa politique de lutte contre l’immigration clandestine. De nombreux Algériens détenteurs d’un visa touristique pour la Turquie utilisent ce pays comme un couloir de transit pour entrer en Europe, a-t-il ajouté.
L’explication du consul général de France
Tout en soulignant que les nouvelles dispositions avaient été prises conjointement avec tous les pays de l'espace Schengen dans le but de renforcer le contrôle aux frontières et ce en imposant une liste commune de justificatifs pour la demande de visa, le consul général de France à Alger a déclaré que «tout ce qui a pu être mis en place précédemment, tous les dispositifs qui prévoyaient des assouplissements ont été balayés par ce renforcement du contrôle aux frontières extérieures, par ce renforcement du contrôle sur la délivrance des visas et par cette harmonisation de la politique des pays Schengen». «C'est une mesure globale déployée partout», a-t-il conclu.