Après les récentes interruptions de matchs de Ligue 1 en raison de chants homophobes scandés par des supporters, la secrétaire d’État chargée de l’Égalité femmes-hommes et supportrice de l’Olympique de Marseille (OM) Marlène Schiappa a promis de «quitter le stade» en cas de répétition de tels incidents:
«La prochaine fois je quitterai le stade quand il y aura des chants homophobes», a fait savoir la responsable, s’exprimant sur le plateau de Franceinfo.
Parallèlement, elle a affirmé ne pas avoir entendu de tels chants lors de ses dernières visites au Vélodrome.
Homophobie dans le foot : "La prochaine fois, je quitterai le stade quand il y aura des chants homophobes", déclare Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’égalité femmes-hommeshttps://t.co/cEwi3c61QM pic.twitter.com/JQiwHPxybU
— franceinfo (@franceinfo) August 27, 2019
Ces dernières semaines, plusieurs matchs de Ligue 1 et Ligue 2 ont été brièvement interrompus par les arbitres à cause de chants jugés homophobes.
Mercredi 28 août, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) doit se pencher sur 18 incidents liés à des chants injurieux et/ou homophobes, notamment lors du Nancy-Le Mans, indiquent les médias locaux.
La ministre des Sports demande «du respect»
Au micro de RMC Sport, la ministre des Sports Roxana Maracineanu s’est déclarée déterminée à poursuivre son combat contre l’homophobie dans le football:
«Ce qui m’importe également, c’est la liberté, pour nos concitoyens et concitoyennes qui ont choisi une orientation sexuelle qu’ils ont envie d’avoir, de ne pas avoir à assumer devant leur famille ou les proches, le fait que cela fasse le sujet d’injures», a fait valoir Mme Maracineanu.
Un autre match arrêté pour des "chants" homophobes. Il faut continuer d'affirmer que l'homophobie et le racisme n'ont leur place ni dans la rue, ni dans les stades.
— Roxana Maracineanu (@RoxaMaracineanu) August 25, 2019
«Plus vite on se positionnera sur ces sujets, plus vite on arrivera à des résultats qui me semblent normaux dans la société aujourd’hui. C’est tout simplement demander du respect pour toutes les personnes qui sont concernées», a souligné la ministre.