Le député européen Rassemblement national (RN) Thierry Mariani doit effectuer à partir de ce mardi 27 août une nouvelle visite en Syrie. À la tête d'une délégation du RN, il compte notamment assister à la 61e foire internationale de Damas qui démarre le 28 août et rencontrer des responsables syriens, pays «qui depuis huit ans lutte courageusement et avec succès contre les terroristes islamistes».
Avec @v_joron, @NicolasBay_ et @AndreaKotarac,nous partirons ce mardi 27/8 jusqu’au 1/9 en #Syrie, à la rencontre des responsables politiques, économiques,culturels et religieux dans ce pays qui depuis 8 ans lutte courageusement et avec succès contre les terroristes islamistes
— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) 25 août 2019
Thierry Mariani n’a pas précisé s'il allait rencontrer le Président Bachar el-Assad.
«Je me sens plus proche de Bachar el-Assad que de Laurent Fabius»
Dans son voyage, il sera notamment accompagné d’Andrea Kotarac, ex-élu régional de la France insoumise désormais membre du Rassemblement national, qui s’était rendu en Crimée en avril dernier à l’occasion du forum économique international de Yalta.
«Bachar el-Assad gagne la guerre avec les Russes et les Iraniens, c’est bien d’aller voir la République qui l’a emporté contre les islamistes», a-t-il déclaré à L’Opinion, soulignant que sa «pensée va aux morts innocents», mais que «les relations internationales n’ont jamais été un Disneyland».
Aux côtés de l’ancien Président du Niger à #Yalta
— Andréa Kotarac (@AndreaKotarac) 19 avril 2019
Son pays ayant la plus forte natalité au monde, il évoque dans lors d’un brillant exposé que le problème fondamental à résoudre pour l’humanité est l’#eau .
Une analyse qui fait réfléchir. pic.twitter.com/tvku0d0v1K
Dans ce contexte, il a rappelé que l’Occident mettait souvent les attaques chimiques sur le compte des autorités syriennes, ce qui n’était pas toujours le cas.
«Je me sens plus proche de Bachar el-Assad que de Laurent Fabius», a-t-il conclu.
Le dernier voyage de Thierry Mariani en Syrie remonte à décembre 2018, lorsqu’il a effectué une visite de cinq jours en Syrie, la cinquième en quatre ans dans le pays.