Soixante-huit personnes ont été interpellées samedi 24 août dans le cadre du dispositif de sécurité du G7 de Biarritz, et 38 d'entre elles ont été placées en garde à vue, a indiqué la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Les gardes à vue sont intervenues «notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des violences ou dégradations, possession d'objets susceptibles d'être utilisés comme arme par destination, dissimulation de visage et jet de projectile», a précisé la préfecture.
Jointe par l'AFP, la préfecture n'a pas souhaité préciser si ces interpellations avaient eu lieu au fil de la journée, en amont ou autour des manifestations, ou en un endroit précis de l'agglomération Biarritz-Anglet-Bayonne.
L'usage de gaz lacrymogènes par la police au cours de la manifestation à #Bayonnehttps://t.co/GDOAQqz3d4#G7 #antiG7 #G7Biarritz pic.twitter.com/2ichRvDJJq
— Sputnik France (@sputnik_fr) August 24, 2019
Elle n'a, par contre, fait état d'aucun blessé au terme d'une manifestation non autorisée samedi soir à Bayonne, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes. Elle a donné lieu à de brefs heurts entre forces de l'ordre et manifestants, avec usage de canons à eau, de gaz lacrymogènes, et d'au moins une grenade de désencerclement.
La police utilise un canon à eau contre les manifestants près du pont à #Bayonnehttps://t.co/MXu9bcpJxz#G7 #antiG7 pic.twitter.com/jOii4A2gnx
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Après avoir reçu des jets de projectiles, et «après sommations, policiers et gendarmes ont brièvement fait usage des moyens collectifs de défense pour contenir les débordements. Pas de blessés, ni de commerces dégradés», a pour sa part indiqué la préfecture dans un tweet.
Quelque 13.200 policiers et gendarmes ont été déployés dans la région de Biarritz dans le cadre du dispositif de sécurité du sommet du G7, par crainte de manifestations pouvant donner lieu à des violences.