L'Institut de recherche sur la santé au travail académicien N.F. Izmerov a cité les métiers présentant des risques pour la santé reproductive des femmes et des hommes.
La capacité à procréer normalement dépend de bien des choses, dont le travail lié à l’impact d’éléments chimiques (peintre en bâtiment, pompiste, nettoyeur, spécialiste de la galvanoplastie, fondeur) et de la vibration (conducteur, graveur, constructeur de routes, opérateur de riveteuses et de meuleuses).
Le travail lié aux microorganismes, notamment dans des établissements médicaux, des laboratoires, des installations d’épuration d’eau, l’industrie alimentaire et l’élevage, peut également être dangereux pour la santé reproductive des femmes, ainsi que des hommes.
Par ailleurs, il n’est pas recommandé aux femmes de lever des poids et de travailler dans un microclimat anormalement chaud ou froid, ainsi qu’impacté par des champs électriques, magnétiques et électromagnétiques.
Selon les spécialistes, ces facteurs dangereux peuvent perturber la formation normale d’organes chez l’enfant et se solder par des à-coups génétiques. En outre, des fausses couches et des enfants mort-nés ne sont pas à exclure.
Les chercheurs à l’Institut Izmerov ont aussi rappelé que la santé reproductive était fonction du mode de vie, notamment de la nourriture, de l’absence d’habitudes négatives, d’activités physiques, du temps de sommeil et des surcharges psycho-émotionnelles.