L’épouse de Benyamin Netanyahou, Sarah, n’a pas fait preuve d’irrespect envers l’Ukraine lorsque, à sa descente d’avion à Kiev, elle a semblé jeter le petit morceau de pain qui, d’après une ancienne coutume, est offert à tout invité, a déclaré la porte-parole du Président ukrainien, Ioulia Mendel.
«La femme de Netanyahou ne voulait pas manquer de respect à l’Ukraine et rien ne peut assombrir l’importance et l’ampleur de la visite du Premier ministre israélien en Ukraine, la première depuis 20 ans, qui donnera une grande impulsion au développement des relations dans les domaines économique, culturel, de l’instruction et des technologies informatiques», a-t-elle écrit ce lundi 19 août sur Facebook.
Les réseaux sociaux avaient diffusé une vidéo où l’épouse du chef du cabinet israélien a refusé le morceau de pain qui lui a été passé par son mari et l’aurait jeté à terre à sa descente de l’avion à Kiev.
Sarah - shame on you! Sarah you must apologize to Ukraine and Ukrainians!!! pic.twitter.com/p2XdMobZFi
— 25ЄС_EU_UA_NATO_USA_יִשְׂרָאֵל🇮🇱🇺🇦🇺🇸🇪🇺🇬🇧 (@herooftheday10) 19 août 2019
Benyamin Netanyahou a livré sa propre version des faits.
L’explication du Premier ministre
Benyamin Netanyahou a déclaré que sa femme avait choisi pour cette visite des vêtements aux couleurs jaune et bleue, celles du drapeau ukrainien, et a estimé que c’était «un moyen d’attirer l’attention».
«J’effectue une visite historique en Ukraine. Mais je ne suis pas sûr qu’elle aurait été couverte par les médias sans cet "incident avec le pain"», a-t-il noté sur sa page Facebook.
«Il semble que nous ayons inventé le moyen d’attirer l’attention. Nous continuerons.»
Lors de sa visite, du 18 au 20 août, le Premier ministre aura notamment des négociations avec le Président ukrainien Wolodymyr Zelensky et assistera à une cérémonie à la mémoire des victimes des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, avait précédemment indiqué sa chancellerie.
Cette visite se tient environ un mois avant les élections législatives anticipées en Israël et Benyamin Netanyahou cherche à se garantir le soutien des électeurs russophones de son pays, avait précisé le Times of Israël.