Certains élus et cadres du Parti de la justice et du développement (PJD) ont choisi de profiter de leur statut pour préparer leur dossier d’émigration et filer du pays sans que personne ne s’en rende compte. Quitte à trahir ceux qui les ont élus et qu’ils devaient servir, indique le quotidien Assabah.
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Ainsi, le vice-président de l’arrondissement de Ben M’sik de Casablanca et secrétaire régional de la jeunesse du PJD, Rachid Brima, vient d’annoncer son exode au Canada. Cet élu avait soigneusement préparé son départ en mettant en place une entreprise se spécialisant dans le domaine de la communication et de l’événementiel. Il a rejoint ceux qui ont déjà opté avant lui pour l’Amérique du Nord ou l’Europe en vue d’assurer un avenir meilleur à leurs enfants, affirme le journal.
Quant à A.B., vice-présidente du conseil de l’arrondissement de Maârif et membre du conseil de la ville de Casablanca, elle a opté pour les États-Unis, a poursuivi Assabah. Et le fait de son émigration n’a été rendu public qu’un an après son départ.
Le journal constate qu’ils ont tous fait litière de leurs responsabilités morales et éthiques envers ceux qui les ont élus et s’interroge notamment sur la candidature d’A.B. aux élections communales alors que le PJD était au courant qu’elle préparait son dossier d’immigration.