Après que le pétrolier iranien Grace 1, arraisonné au large de Gibraltar début juillet, a été libéré jeudi 15 août par les autorités locales, le chef de l'exécutif de Gibraltar Fabian Picardo a annoncé que le navire pourrait partir dès que la logistique nécessaire serait organisée.
«Il [le pétrolier, ndlr.] peut partir quelle que soit sa destination, dès que la logistique nécessaire pour faire naviguer un navire de cette taille sera organisée», a-t-il déclaré à la BBC. «Cela peut être aujourd’hui, cela peut être demain».
Le Grace 1 renommé
D'après la télévision publique iranienne, citant un représentant, des préparatifs étaient en cours pour que le navire reparte en mer Méditerranée.
«À la demande de son propriétaire, le pétrolier Grace 1 va partir pour la Méditerranée après avoir de nouveau hissé pavillon iranien et être renommé Adrian Darya», a dit le directeur adjoint de l'organisation maritime iranienne, selon la télévision.
Les États-Unis demandent la saisie
Quelques heures avant la décision de la Cour, le ministère américain de la Justice avait demandé à saisir le Grace 1. L'annonce a été faite par l'avocat Joseph Triay, représentant le ministère public devant la Cour suprême du territoire britannique.
Arraisonnement du pétrolier au large de Gibraltar
Le 4 juillet, le navire Grace 1 a été saisi par la Grande-Bretagne. Le gouvernement de Gibraltar a affirmé que, selon ses estimations, les cuves du Grace 1 pouvaient contenir du pétrole destiné à la raffinerie syrienne de Banyas.