Les autorités groenlandaises ont réagi à l’idée de Donald Trump d’acquérir leur vaste île arctique qui appartient au Danemark.
«Nous sommes ouverts aux relations d'affaires, mais nous ne sommes pas à vendre», a déclaré à Reuters la ministre des Affaires étrangères du gouvernement autonome du Groenland, Ane Lone Bagger.
L’information révélée par le Wall Street Journal a mis la classe politique danoise en émoi.
«Cela doit être un poisson d'avril, totalement hors saison», a réagi sur Twitter l'ancien Premier ministre, Lars Lokke Rasmussen.
It must be an April Fool’s Day joke ... but totally out of sesson! https://t.co/ev5DDVZc5f
— Lars Løkke Rasmussen (@larsloekke) August 15, 2019
Interrogé par la station de radio DR, Soren Espersen, porte-parole pour les Affaires étrangères au sein du Parti du peuple danois, s'est inquiété pour la santé mentale du Président américain. «S'il l'envisage vraiment, nous tenons la preuve ultime qu'il est devenu fou», a-t-il dit.
Intérêt de Trump pour le Groenland
Donald Trump a à plusieurs reprises évoqué avec ses conseillers la possibilité pour les États-Unis d’acheter le Groenland, relate le Wall Street Journal ainsi que plusieurs autres médias américains.
Le journal tient pourtant à préciser qu’il n’était pas clair si Donald Trump avait pris l’idée au sérieux ou si les discussions relevaient plutôt de la plaisanterie, citant une conversation lancée par le Président sur ce sujet mais sur un mode léger.