Le pire a été évité: l’atterrissage d’urgence d’un Airbus A321 près de Moscou n’a pas fait de victimes. Le pronostic vital des 226 personnes qui étaient à bord de l’appareil n’est pas engagé, ont assuré les médecins, mais ils ont eu le temps d’avoir peur.
«Tout s’est passé en l’espace de quelques minutes», raconte à Sputnik Irina Oussatcheva, qui se trouvait à bord au moment de l’incident.
«La lumière dans la cabine s’est éteinte à plusieurs reprises. Des signes montraient que quelque chose n’allait pas», se rappelle-t-elle.
La compagnie Ural Airlines, qui assurait le vol, a déclaré que l’Airbus avait heurté une volée d’oiseaux, dont plusieurs se sont retrouvés aspirés par les deux réacteurs, perturbant leur fonctionnement.
«Au décollage, un drôle de bruit s’est produit. […] Comme si on avait mis un bout de papier dans un ventilateur et qu’il avait commencé à vibrer», poursuit Irina.
Elle se rappelle qu’immédiatement après l’atterrissage, les passagers, saisis de panique, ont quitté l’appareil en courant.
Les urgences et les pompiers sont rapidement arrivés, mais les occupants de l’avion étaient restés plus d’une heure sur le lieu de l’atterrissage avant d’être transporté à l’aéroport de la ville voisine de Joukovski.
L’Airbus A321 assurait la liaison Moscou-Simféropol. Il s’est posé en catastrophe 15 minutes après le décollage. 23 personnes ont été brièvement hospitalisées dans la matinée. Vers 10h du matin, une seule personne restait toujours à l’hôpital, selon le bureau régional du ministère russe de la Santé.