A 09H38 (07H3 GMT), l'indice CAC 40 se repliait de 11,86 points à 5.351,21 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,99%, écrit l'AFP.
«L'administration américaine a déminé une rentrée de septembre qui s'annonçait à hauts risques, mais n'a clairement pas amélioré sa position dans les négociations avec la Chine», analyse Tangi le Liboux chez Aurel BGC.
«La vraie préoccupation du jour, c'est le décrochage de la production industrielle chinoise», poursuit-il. «Même si Washington met le holà sur la guerre commerciale dans l'immédiat... tous les risques ne sont pas levés.»
Donald Trump a relâché mardi la pression contre Pékin en retardant l'imposition de tarifs douaniers punitifs sur une série de produits de grande consommation, un geste aussi adressé aux consommateurs américains avant les achats de fin d'année.
Le gouvernement américain a reporté au 15 décembre l'instauration de tarifs douaniers supplémentaires de 10% sur les produits électroniques chinois qui était prévue pour le 1er septembre.
Par ailleurs, deux statistiques économiques contribuaient en outre à enrayer le vent d'optimisme qui a soufflé sur le marché mardi.
La production industrielle chinoise a fortement ralenti le mois dernier, son taux de croissance tombant à 4,8% sur un an, soit sa plus faible progression depuis 17 ans.
En Allemagne, le Produit intérieur brut est ressorti en recul de 0,1% par rapport aux trois mois précédents.
«Si ce chiffre est confirmé et que le troisième trimestre se révèle baissier également, l'Allemagne sera alors en récession technique», prévient M. Le Liboux.
Ce chiffre marque un coup de froid après le rebond de 0,4% du PIB allemand au premier trimestre, alors que l'Allemagne avait échappé d'un cheveu à la récession pendant la seconde moitié de 2018.
A l'aéroport de Hong Kong, les manifestations se sont terminées tôt mercredi matin après deux jours de rassemblements de masse qui ont pris un tour violent et plongé le hub financier international un peu plus profondément dans la tourmente.