«Les allégations formulées par Mme Agnès Callamard ne reposent sur aucun échange préalable avec les autorités françaises, comme le prévoient pourtant les procédures spéciales du Conseil des droits de l'Homme», a fait savoir le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères lors d'un point de presse électronique.
Le Quai d’Orsay a ainsi répondu au courrier de la rapporteuse spéciale de l’Onu dans lequel elle a dénoncé l’inaction de l’État français après l’annonce de la condamnation à mort en Irak de 13 djihadistes français précédemment transférés du Kurdistan syrien dans ce pays.
«Elles ne sont nullement étayées, relèvent de la pure spéculation et n'engagent qu'elle», a poursuivi le diplomate français.
Il a signalé que la position de la France s’agissant des ressortissant français ayant rejoint Daech* consistait invariablement dans le fait qu’ils devaient être jugés «au plus près des lieux où ils ont commis leurs crimes», précisant que la France était opposée à la peine de mort.
Un courrier à Philippe
Mme Callamard a donné 60 jours aux autorités françaises pour répondre à ses accusations, avant d’envisager de possibles sanctions.
*Organisation terroriste interdite en Russie