La fillette âgée de 22 mois qui le 1er août a été victime d’une négligence d’un restaurant de luxe à Pornic, en Loire-Atlantique, où il lui a été servi du détergent pour lave-vaisselle dans un récipient réservé à du jus de fruit, est sortie du coma artificiel, a informé le 10 août le quotidien Presse Océan.
«Elle est réveillée et sans assistance respiratoire», a affirmé au quotidien le père de la petite Élisabeth.
La fillette souffrait notamment d’un œdème qui l’empêchait de respirer. Elle est cependant encore alimentée par gastrotomie, un tube permettant d’accéder directement à son estomac, son œsophage risquant d’être perforé, comme le précisent ses parents.
Jeudi 1er août, une fillette de 22 mois a été grièvement blessée dans un établissement de luxe de Pornic, où elle se trouvait avec ses parents, après avoir ingurgité un liquide qui aurait dû être un jus de fruit. La réaction du bébé a inquiété ses parents lesquels ont également goûté le contenu du récipient et se sont brûlés. Toute la famille a été ensuite transportée d’urgence au CHU de Nantes.
Une négligence collective
Selon l’enquête de la gendarmerie, lors de son service, un employé du restaurant a versé du produit d’entretien dans un récipient réservé au jus de fruit, et l’a laissé à l’extérieur de la cuisine. Un autre pensant qu’il s’agissait d’une boisson oubliée l’a mise au réfrigérateur et, enfin, un autre encore a servi à table le prétendu jus de pomme.
L’établissement, la Fontaine aux Bretons, a annoncé sur son compte Facebook avoir initié dans toutes ses équipes une révision complète des procédures de sécurité afin que plus jamais une telle situation ne puisse se reproduire.
L’équipe a également assuré tenter d’accompagner de son mieux les parents de la petite Élisabeth qui restent à son chevet.
«Nous, l’équipe de la Fontaine aux Bretons, sommes effondrés par cet accident et pensons de tout notre cœur à cette enfant et sa famille», avait précédemment annoncé le personnel ajoutant que dans l’espoir d’avoir des informations rassurantes dans les prochaines heures, «nous sommes à l’entière disposition des parents».