Fin juin dernier, l’agence Roscosmos a obtenu un brevet pour l’invention d’un satellite capable de s’autodétruire à la fin de sa durée de fonctionnement.
Le satellite doit «s’évaporer» sous l’effet de facteurs spatiaux, incluant la chaleur, ce qui implique sa construction avec des matériaux qui sont en mesure de passer directement de l’état solide à l’état gazeux, sans passer par l’état liquide.
Débris spatiaux
L’utilisation de tels satellites devra contribuer à résoudre le problème des débris spatiaux. Sans quoi, dans 100 ou 200 ans, l’exploration spatiale pourrait être bloquée par une orbite circumterrestre encombrée de fragments d’appareils hors d’usage.
Comme annoncé précédemment, des chercheurs russes et leurs collègues étrangers envisagent l’idée d’installer sur l’ISS un laser destiné à désintégrer les débris empêchant le vol de la station.