Dans la nuit de vendredi à samedi, la permanence forbachoise de l’élu LREM Christophe Arend a été dégradée, un trou d’une dizaine de centimètres de diamètre perçant une vitre.
Dans un tweet, le député a promis de ne «céder à aucune intimidation» et de «rester au travail dans l’intérêt général».
Contrairement à la dégradation d’autres permanences de députés En marche, aucune revendication n’a pas été faite par les auteurs de cet acte, selon Le Républicain Lorrain.
Malgré #dégradation #permanence lieu où les citoyens sont reçus avec #dévouement je ne céderai à aucune #intimidation et resterai au #travail dans #intérêt #général @LeRL_Forbach @fblorrainenord @F3Lorraine @afpfr @Lisa_C_Huth pic.twitter.com/Wbgt7cXWRM
— Christophe Arend (@christophearend) August 10, 2019
La députée LREM des Bouches-du-Rhône Anne-Laurence Petel a commenté l’incident, qualifiant également la série de dégradations de «jeu estival».
«Hallucinant ce "jeu" estival de destruction des permanences. Personnes ne peut dire que c'est anodin, et que ceux qui détruisent n'ont pas conscience de ce qu'ils font. Ces attaques devenues régulières sont à punir sévèrement. Va-t-il falloir équiper nos permanences de caméras?», a-t-elle déclaré.
Action contre le CETA
Une quinzaine de permanences de députés ou de locaux du parti LREM ont été ces derniers jours murés ou tagués après la ratification du CETA, voire saccagés comme à Perpignan en marge d'une manifestation de Gilets jaunes, ce qui avait suscité une condamnation de l'ensemble de la classe politique.
L'Assemblée nationale a approuvé la ratification du CETA, avec 266 voix pour, 213 contre et 74 abstentions. Neuf députés LREM ont voté contre et 52 se sont abstenus.
Concrètement, le CETA, qui concerne au total 510 millions d'Européens et 37 millions de Canadiens, supprime les droits de douane sur 98% des produits échangés entre les deux zones, élargit certains services à la concurrence et renforce la coopération en matière réglementaire.
Il permet aussi la reconnaissance de 143 produits d'origine géographique protégée (AOP) au Canada, dont l'agriculture gagne à l'inverse un accès accru au marché européen.