En dehors de la Place rouge et des stations de métro historiques, Moscou abrite beaucoup d’endroits et de monuments iconiques souvent méconnus des visiteurs étrangers. Sputnik vous invite à visiter ces lieux qui attirent moins les touristes malgré leur intérêt culturel.
Maison de Melnikov
Cet immeuble composé de deux tours cylindriques réalisé par le maître de l’avant-garde russe Konstantin Melnikov a été considéré par ses contemporains comme une «aberration architecturale». Perdue dans le quartier Arbat, la construction, non conventionnelle, frappe en effet l’imagination des passants avec ses fenêtres hexagonales.
La maison #Melnikov du nom de son architecte, édifiée en 1929, à retrouver mi-avril à la #VillaSavoye #LeCorbusier. #Moscou #France #Russie pic.twitter.com/Zw9NAausYy
— Camille Boneu (@CamilleBoneu) March 2, 2017
Tour de Choukhov
Voici l’un des monuments les plus reconnus de l’avant-garde soviétique, conçu cette fois-ci par l’ingénieur Vladimir Choukhov.
Гиперболоидная Шуховская башня на Шаболовке – самое знаменитое творение великого инженера pic.twitter.com/A4T8HXKaAG
— ИСТОРИЯ.РФ 🇷🇺 (@history_RF) August 28, 2018
Maison-Musée de Burganov
Connaissez-vous les surréalistes mis à part Salvador Dali et René Magritte? À Moscou, il existe un espace consacré à l’un des plus célèbres artistes russes du «réalisme mythique», Alexandre Burganov, auteur de plusieurs sculptures telles que la Princesse Turandot (tirée de l'opéra de Puccini), Pouchkine et Nathalie et Lermontov (à voir dans le quartier Arbat).
#Burganov house #Mosca pic.twitter.com/RvdfWxIZIB
— Anna (@pepizara) September 8, 2016
Garage Museum
Fondé en 2008, ce vaste espace multifonctionnel accueille des expositions d’artistes internationaux comme la Japonaise Yayoi Kusama, l’Argentin Rirkrit Tiravanija et le Russe Erik Bulatov. Un véritable must pour les amateurs d’art contemporain sensibles aux problèmes actuels épineux. Ainsi de l’exposition de 2019 «Le monde qui vient: l'écologie comme nouvelle politique. 2030-2100», laquelle explore les rapports homme-nature et a déjà été sacrée comme l’un des évènements marquants de la saison par des médias russes.
Rem Koolhaas and OMA unveil the Garage Museum of Contemporary Art in Moscow. http://t.co/pqdAKIySrx @garage_mca #oma pic.twitter.com/NKTMMH6SxL
— Architectural Record (@ArchRecord) June 22, 2015
Musée de l’impressionnisme russe
Un endroit incontournable pour comprendre la singularité de ce courant en Russie: une collection de quelque 150 peintures liées à l’impressionnisme, lequel était peu visible et exposé du temps de l’URSS.
В здании фабрики "Большевик" открывается Музей русского импрессионизма
— Департамент градостроительной политики Москвы (@DgpMos) May 26, 2016
Подробнее: https://t.co/iNxEWGo9Ks pic.twitter.com/moe3uQFHjK
Le musée était auparavant un bâtiment de stockage de farine de l’usine de confiserie Bolchevik et a été remodelé par l’homme d’affaires Boris Mintz.
В Москве открыли музей русского импрессионизма https://t.co/WKA9Z94UQu pic.twitter.com/yKsgdmrLnF
— РИА Новости (@rianru) May 26, 2016
Typographie clandestine
Depuis plus d’un siècle, son enseigne annonçant «Vente en gros de fruits caucasiens de Kalandadzé» trompe les passants. À l’époque de la première révolution russe, dans les années 1905-1907, ce bâtiment abritait pourtant une cachette secrète à l’usage du Parti social-démocrate des travailleurs de Russie. C’était un lieu où les bolchéviques pouvaient se livrer à la typographie illégale de journaux et de tracts de propagande révolutionnaire. L’imprimerie n’a jamais été découverte par la police impériale.
En effet, la cachette consiste en une niche creusée dans le sol où se trouve une machine à imprimer. Pour y accéder, il faut entrer par un trou de canalisation.
Музей "Подпольная типография 1905-1906" (Москва). Здесь в годы первой русской революции печатались листовки ЦК РСДРП pic.twitter.com/MMbfLNqfsV
— Дмитрий Фадеев (@fadeev_dm) August 22, 2017
La maison d'Apraxine-Troubetskoï
Témoignage rarissime de baroque rastrellien à Moscou, ce palais luxueux de couleur bleu turquoise a été surnommé ironiquement «commode» à cause de ses formes pittoresques. Érigé en 1766 pour le comte Apraxine, il est rapidement passé de mode et a alors été vendu au prince Troubetskoï, l’un des noms les plus connus de Russie.
Дом-комод. Жемчужина елизаветинского барокко,Москва. Построил МФ Апраксин, купили и жили Трубецкие. Покровка,22 pic.twitter.com/zRA57LarSV
— Irina Tutenkova (@irina88852) December 11, 2014