L'Agence régionale de santé d'Ile-de-France (ARS) a publié mardi 6 août un nouveau bilan, qui montre que le nombre d'enfants dépistés a doublé en juillet.
L'un de ces deux cas était déjà connu. Pour lui, une source d'exposition au plomb sans lien avec l'incendie a été découverte: le balcon de son logement.
L'autre cas supérieur au seuil de déclaration obligatoire a été révélé mardi.
Il s'agit d'un enfant scolarisé en primaire dans un groupe scolaire situé rue Saint-Benoît (VIe arrondissement), fermé fin juillet en raison d'une concentration élevée de plomb dans les cours extérieures.
À ce stade, il n'est pas possible de dire avec certitude que le dépassement du seuil de 50 µg/l chez cet enfant est lié à l'incendie de la cathédrale.
«Le taux observé chez cet enfant ne nécessite pas de thérapeutique particulière mais impliquera un suivi régulier», a précisé l'ARS dans un communiqué.
Outre cet enfant et sa sœur, 162 autres enfants ont été dépistés à la date du 31 juillet.
Parmi les 82 enfants qui l'ont été avant le 30 juin, on savait déjà que 10 présentaient un taux de plomb dans le sang (plombémie) compris dans le «seuil de vigilance» (entre 25 et 50 µg/l).
Six enfants supplémentaires se situent eux aussi dans cette fourchette, selon les résultats des tests réalisés sur 80 enfants en juillet et rendus publics mardi.
Là encore, on ne peut pas attribuer avec certitude ces taux de plomb à l'incendie.