La situation dans la zone de désescalade d’Idlib, en Syrie, a brusquement empiré. Les groupuscules ont rejeté le cessez-le-feu et 42 pilonnages ont été enregistrés en 24 heures, a annoncé lors d’un point presse le chef du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, le général Alexeï Bakine.
«La situation dans la zone de désescalade d’Idlib a brusquement empirée. Le commandement des groupuscules sévissant dans ces territoires a refusé d’honorer le régime de cessez-le-feu mis en place le 2 août. Au cours de la journée passée le nombre de pilonnages menés par des groupes armés illicites a considérablement augmenté», a-t-il annoncé.
Une trentaine d’agglomérations visées
Introduit dans la nuit du 2 août, le régime de cessez-le-feu a été, d’après les informations ultérieurement diffusées par le Centre, violé par des radicaux dès la première journée de sa mise en place.
Ainsi, la petite ville de Qardaha, berceau de la famille Assad, a été pilonnée le jour-même. Le 6 août, 25 agglomérations ont été prises pour cible.