L'origine de l'incendie qui a parcouru près de 500 hectares à Générac, dans le Gard, est a priori «criminelle» et les enquêteurs privilégient la thèse de «l'acte volontaire», écrit l’AFP se référant à une déclaration du procureur de Nîmes Éric Maurel jeudi 1er août.
«Les investigations et les premiers résultats de l'enquête permettent d'envisager la piste criminelle», a insisté le représentant du parquet. «Dans un premier temps, on a exclu la cause naturelle. [...] On considère maintenant qu'il s'agit d'un acte volontaire», a poursuivi M.Maurel, évoquant «un certain nombre d'éléments matériels sur les lieux».
L’incendie de Générac, qui a parcouru au moins 480 hectares depuis mardi, est «un des incendies les plus violents que nous avons connus depuis le début de la saison estivale», avait déclaré mercredi 31 juillet le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, alors sur place, rappelle l’agence.
Dans le secteur, «une surveillance active» sera maintenue toute la nuit de jeudi à vendredi, «tant les risques de reprise sont importants» avec le vent, informe le média, se référant aux pompiers du Gard jeudi en fin de journée.
70 pompiers et 15 véhicules sont encore mobilisés pour lutter contre ce sinistre qui a mobilisé jusqu'à 465 personnes au plus fort des flammes.
Cet incendie n'a fait aucune victime, même si 190 personnes ont dû être évacuées, d’après l’agence.