Twitter a bloqué le compte de la mission diplomatique russe en Syrie, a rapporté l'ambassade russe en Afrique du Sud.
«La police de la pensée est déjà là, Twitter a bloqué le compte de l'ambassade russe en Syrie après la publication d’un message comportant des critiques factuelles sur les Casques blancs et qui se réfèrent aux données du ministère russe de la Défense», a indiqué l'ambassade dans son communiqué.
🕵️♂️ Thought police is already here - @twitter suspends account of the Russian Embassy in #Syria (!) after it posted factual criticism of the #WhiteHelmets, quoted @mod_russia data. Wasn't verified account yet - only proves "ordinary" accounts not allowed to have differing opinions pic.twitter.com/sMUZRvbidx
— Russia in RSA 🇷🇺 (@EmbassyofRussia) July 30, 2019
Il est à noter que le compte bloqué n'avait pas encore été vérifié. «Cela prouve seulement que les comptes “ordinaires” n'ont pas le droit d'avoir un point de vue différent», ont ajouté des diplomates russes.
Le ministère russe des Affaires étrangères a par la suite déclaré que le blocage avait été effectué sans aucune explication par Twitter.
«Nous considérons cela comme un acte de censure et une violation flagrante de la liberté d'expression commise par l'administration du réseau social», est-il indiqué sur le compte Twitter officiel du ministère russe.
The official account of the #Russian #Embassy in #Syria was blocked by @Twitter yesterday without any explanation. We consider it as act of #censorship & flagrant #violation of the #FreedomOfSpeech committed by the social media administration. pic.twitter.com/19fj4oliK1
— MFA Russia 🇷🇺 (@mfa_russia) July 31, 2019
Une campagne de désinformation par les Casques blancs
Le 29 juillet, Sergueï Roudskoï, chef du commandement opérationnel principal de l'état-major des Forces armées russes, a annoncé que les terroristes avaient déchaîné une campagne de désinformation visant à discréditer les actions de la Russie dans la zone de désescalade d’Idlib.
Les Casques blancs prétendent être un groupe de volontaires menant des opérations de sauvetage dans des régions de la Syrie contrôlées par les rebelles. Damas les accuse toutefois d'être liés aux groupes les plus extrémistes opérant en Syrie et de prêter assistance aux terroristes blessés dans les bombardements. Les Casques blancs sont également accusés par le gouvernement syrien d'avoir mis en scène de fausses attaques chimiques.