L’Italie a informé l’Union européenne de son engagement à mener à terme la construction de la ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin, a annoncé samedi 27 juillet le président du Parlement européen David Sassoli.
«Une lettre du ministère des Transports est arrivée à l’UE par laquelle l’Italie s’engage à achever la ligne TGV. Bonne nouvelle, ainsi que le respect des engagements envers l’Europe», a-t-il indiqué sur son compte Twitter.
Arrivata all'#Ue la lettera del ministero dei Trasporti con cui l'#Italia si impegna a completare la #Tav.
— David Sassoli (@DavidSassoli) July 27, 2019
Una buona notizia, così come il rispetto degli impegni con l'#Europa.
Pour relier les deux villes, il faudra percer un tunnel de 58 kilomètres de long à travers les Alpes.
Le feu vert au chantier a été donné mercredi 24 juillet par le Premier ministre italien Giuseppe Conte selon lequel «cela coûtera plus cher de l’arrêter que de l’achever». D’autant plus que l’Europe a consenti à accorder un financement supplémentaire ramenant le coût total pour l’Italie à 3,2 milliards d’euros au lieu de 4,7, tandis que l’abandon du chantier à ce stade aurait malgré tout coûté à l’Italie jusqu’à 2,5 milliards.
Répartition du financement
Selon Reuters, le chantier est financé à 40% par l'UE, à 35% par l'Italie et à 25% par la France. Le coût du tunnel seul est évalué à huit milliards et demi d'euros.
Une fois le chantier terminé, le temps de trajet entre Milan et Paris passera de près de sept heures à seulement quatre heures, selon les estimations.
Objet de controverse
Cette liaison fait l'objet de controverses au sein de la coalition gouvernementale italienne.
Reuters rappelle que le Mouvement 5 Étoiles (M5S) se montre hostile à cette entreprise, affirmant que l'Italie devrait concentrer ses ressources sur l'amélioration de son propre réseau ferroviaire, tandis que la formation de Matteo Salvini, La Ligue, est favorable à son achèvement.
Entre-temps, des milliers d’Italiens ont protesté samedi 27 juillet dans la région du Piémont contre la décision du gouvernement de reprendre les travaux sur cette liaison à grande vitesse, rapporte Euronews.