Nathalie Birli, une triathlète autrichienne, dit avoir été enlevée le 23 juillet alors qu'elle était à vélo près de Graz, relate la BBC.
Elle raconte que son ravisseur, «plein de haine», l'a heurtée avec sa fourgonnette avant de l'emmener chez lui, où il l'a soumise à des épreuves difficiles. Mais quelques heures plus tard, elle a réussi à convaincre l'homme de la raccompagner chez elle.
L'homme l'a frappée à la tête avec un bâton, l'a ligotée et l'a jetée à l'arrière de sa voiture. Mme Birli, dont le bras a été cassé lors de l'accident, a déclaré qu'elle avait perdu connaissance, s'était réveillée nue et attachée à une chaise, dans une maison qu'elle n'avait pas reconnue.
Un marché conclu
L'homme armé d'un couteau lui avait d'abord promis de la libérer le lendemain, en lui bandant les yeux et en lui déversant de l'alcool dans la bouche. Mais ensuite il a essayé de l'étouffer, a-t-elle dit, avant de l’emmener dans la salle de bain en lui affirmant qu'il voulait la noyer.
Ceci aurait permis à la sportive de demander sa libération. «J'ai fait une suggestion à l'homme: disons que c'était un accident», a-t-elle indiqué.
L’homme a accepté, a délié sa victime et l’a conduite jusqu’à la maison où son partenaire, qui était à la maison avec son fils de 14 semaines, a alerté la police.
«Dieu merci, j'ai pu me libérer et je vais bien, à l'exception d'un bras cassé et d'une blessure à la tête», a-t-elle ensuite écrit sur son compte Facebook.
Le porte-parole de la police de Graz, Fritz Grundnig, a confirmé à Associated Press qu'un homme avait été arrêté mercredi en lien avec cet enlèvement présumé.