Neuf des 12 Indiens membres de l’équipage du pétrolier Riah, arraisonné le 14 juillet par l'Iran, ont été relâchés, ont annoncé les autorités indiennes.
Téhéran avait accusé le navire, le MT Riah, de transporter du pétrole de contrebande dans le contexte des tensions grandissantes entre le gouvernement iranien, le Royaume-Uni et les États-Unis au sujet de la navigation dans le détroit d'Ormuz, relate l'AFP.
Le Panama condamne «les activités illégales» du pétrolier arraisonné
Une enquête interne menée par les autorités maritimes panaméennes a permis de conclure que le pétrolier Riah avait «délibérément violé les règlements internationaux». Des conclusions qui ont poussé le Panama à retirer son pavillon au navire-citerne.
Arraisonnement d'un bateau transportant du pétrole de contrebande
L'agence iranienne Tasnim a annoncé le 18 juillet que le corps des Gardiens de la révolution islamique avait arraisonné un pétrolier étranger qui se livrait à la contrebande dans le golfe Persique le 14 juillet, sans pour autant préciser le nom du navire ni son pays d’appartenance. Selon l'agence Fars, le pétrolier comptait 12 membres d'équipage.
Cette annonce du Panama intervient dans un contexte de tensions accrues entre l'Iran, les États-Unis et leurs alliés, après que les forces iraniennes ont arraisonné vendredi 19 juillet le pétrolier britannique Stena Impero.