Dans la salle des Quatre colonnes, Corinne Vignon a été interpellée le 24 juillet par un correspondant de LCP sur le futur système des retraites, dont la réforme a été lancée le 18 juillet par le haut-commissaire à la réforme des retraites Jean-Paul Delevoye.
Interrogée sur le système de points, la députée LREM de Haute-Garonne et ambassadrice de la réforme en question a perdu ses moyens:
«Il ne s’agit pas de capitalisation, il s’agit bien de… Nous allons, comme le système actuel, être un système qui permet une transition complète des… », a-t-elle répondu. «Le point sera fixé à 10 euros, il aura dans toute sa fonction, tout au long de la carrière, ce point sera revalorisé en fonction de l’inflation, lorsque la fonction sera liquidée, et il sera revalorisé en fonction des salaires tout au long de la période de votre carrière.»
La séquence pointée du doigt
Les déboires de l’élue ont attiré l’attention de l’opposition: sur Twitter, un député de la France insoumise a partagé les moments difficiles de Mme Vignon en écrivant «Alors les gens? Vous êtes rassurés pour votre retraite?»
Alors les gens? Vous êtes rassurés pour votre retraite?#EnMarche #Retraites pic.twitter.com/LMSJzkiKBT
— Ugo Bernalicis φ (@Ugobernalicis) July 25, 2019
Et c’est la spécialiste du sujet je suppose ?... 😅 https://t.co/crIS8cKXLt
— 🇫🇷 Olivier Marleix (@oliviermarleix) July 25, 2019
Le système fonctionnera en points
Le rapport rendu par Jean-Paul Delevoye préconise un «système universel» en points, et non plus en annuités. Les points seront accumulés au fil de la carrière en fonction des cotisations versées par le salarié: 100 euros cotisés donneront droit à 5,50 euros de retraite par an.
Il propose également un « âge d’équilibre à 64 ans » pour la génération née en 1963. Ceux qui partiront à la retraite avant cet âge seront sanctionnés d’un malus, tandis que ceux qui se retireront après 64 ans bénéficieront d’un bonus.