Dans un restaurant du VIIe arrondissement de Paris, un dîner a eu lieu le 25 juillet entre l’ex-ministre de la Transition écologique, François de Rugy, et le Premier ministre Édouard Philippe, selon des informations du Figaro confirmées par LCI.
Possible retour au gouvernement?
D’après les médias, ce rendez-vous discret suscite des questions sur un éventuel retour au gouvernement du ministre démissionnaire.
François de Rugy a désormais la «liberté» de «continuer à apporter la lumière sur les faits qui lui sont éventuellement reprochés», a-t-elle commenté. «On a des résultats qui disent globalement que François de Rugy n'a transgressé aucune règle établie.»
En outre, l’avocat de ce dernier, Pierre-Olivier Sur, a étayé sur RTL la défense de son client. Selon lui, l’ancien ministre est «prêt à revenir».
De Rugy s'estime «blanchi»
L'ex-ministre François de Rugy s'est estimé «blanchi» par les enquêtes du gouvernement et de l'Assemblée le dédouanant pour des travaux dans son logement de fonction et des dîners fastueux, à l'exception de trois repas à l'hôtel de Lassay d'un «niveau manifestement excessif».
Mediapart maintient ses accusations
Les journalistes de Mediapart ont dénoncé la «parodie d’enquête» de l’Assemblée nationale ainsi que «le manque d’indépendance de son auteur, ancien subordonné» de François de Rugy.
«Qui est précisément ce fonctionnaire, qui conclut que trois dîners seulement "n’auraient pas dû être imputés" sur le budget de la présidence (sur 12 examinés) et insiste sur le fait que François de Rugy "n’a commis aucune irrégularité"? […] Autrement dit: c’est son subordonné. Michel Moreau est aujourd’hui celui de Richard Ferrand, il était celui de François de Rugy auparavant (juin 2017-septembre 2018)», a précisé Mediapart.
Affaire de Rugy
Le ministre de la Transition écologique a présenté sa démission du gouvernement le 16 juillet après avoir été mis en cause par Mediapart pour ses dépenses datant de l’époque où il était président de l'Assemblée nationale.
Mediapart a notamment affirmé que M.de Rugy avait donné des dîners fastueux «aux frais de la République» entre 2017 et 2018, avait «utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à EELV en 2013 et 2014», fait effectuer des travaux d’un montant de 63.000 euros dans son appartement ministériel et loué un logement à «loyer social préférentiel» à proximité de Nantes.