Un ressortissant bulgare de 53 ans est comparu le 22 juillet devant le Tribunal pénal de Bâle, en Suisse, pour avoir violé à plusieurs reprises, durant trois mois en 2017, une femme malade et sans défense, relate 20 minutes.
D’après elle, il agissait de manière si brutale qu’elle a dû être hospitalisée après l’une des agressions. Les chirurgiens ont même dû lui greffer un anus artificiel, a indiqué le ministère public lors de l’audience.
«Une bonne action»
La victime, qui se dit «très croyante», a expliqué avoir pensé «faire une bonne action». «J’ai été si naïve que je lui ai proposé de rester dans la chambre d’amis», a-t-elle raconté au tribunal.
Le procureur avait requis cinq ans de prison et une expulsion de 12 ans de Suisse contre l’agresseur. Son avocat a réclamé l’acquittement de son client au bénéfice du doute. Le prévenu a finalement été condamné à deux ans de prison avec sursis et à 10 ans d’expulsion.