«Blanchi» par l’Assemblée, François de Rugy reproche à Mediapart son «journalisme de démolition»

© AFP 2023 LIONEL BONAVENTUREFrançois de Rugy
François de Rugy - Sputnik Afrique
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Après les accusations de malversations, François de Rugy ne cesse de clamer son innocence. Dans une interview accordée à France 2, l’ex-ministre s’estime être un «homme blanchi» et attaque Mediapart en blâmant le média de «journalisme de diffamation».

Suite à l’enquête récente du journal d’investigation Mediapart, l’ex-ministre de la Transition écologique et sociale François de Rugy s’est présenté mardi 23 juillet sur France 2 comme étant «blanchi de toutes les accusations» de dépenses excessives.

Une semaine après sa démission, François de Rugy a été interviewé sur la chaîne publique et a affirmé «ne jamais douter un instant» qu’il «réussirait à prouver son honnêteté». La veille, il avait été globalement dédouané par le rapport de l’Assemblée nationale qui n’avait relevé «aucune irrégularité» dans les dîners organisés par l’ancien ministre, à l’exception de trois repas dans l’hôtel de Lassay que de Rugy s’est engagé à régler.

«Il n'y aurait jamais dû avoir d'affaire de Rugy, mais il y a une affaire Mediapart», a-t-il martelé en ajoutant que le média pratiquait un «journalisme de démolition» et «de diffamation». «Cette affaire se réglera au tribunal», а-t-il déclaré.

Contraint à quitter son poste, François de Rugy ne le regrette pourtant pas en disant faire «primer l’intérêt collectif sur son intérêt personnel».

L’affaire de Rugy

Le ministre de la Transition écologique et sociale, François de Rugy, a présenté sa démission du gouvernement le 16 juillet après avoir été mis en cause par Mediapart pour ses dépenses quand il était président de l'Assemblée nationale. Mediapart a notamment affirmé que M.de Rugy avait donné des dîners fastueux «aux frais de la République» entre 2017 et 2018, avait «utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à EELV en 2013 et 2014», effectué des travaux d’un montant de 63.000 euros dans son appartement ministériel et loué un logement à «loyer social préférentiel» à proximité de Nantes.

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