Le cofondateur de Mediapart Edwy Plenel a critiqué les résultats du rapport d’enquête de l’Assemblée nationale sur l’affaire de l’ancien ministre de la Transition écologique, publié mardi 23 juillet.
Edwy Plenel sur l'affaire Rugy: "Le rapport de l'Assemblée nationale est une mascarade" pic.twitter.com/K78f4X3g1J
— BFMTV (@BFMTV) July 23, 2019
Lors d’une interview accordée à BFM TV mardi 23 juillet, M.Plenel a caractérisé le rapport de «mascarade» et a maintenu les accusations de son site contre François de Rugy.
«C'est une mascarade le rapport de l'Assemblée nationale», a-t-il indiqué à BFM TV, ajoutant: «et d'une certaine manière le président de l'Assemblée nationale le sait lui-même. Car si ce que dit Mediapart n'a aucun sens, il n'y a pas de raison de faire ça».
Sur le site, les journalistes de Mediapart ont aussi dénoncé la «parodie d’enquête» de l’Assemblée nationale ainsi que «le manque d’indépendance de son auteur, ancien subordonné» de François de Rugy.
«Qui est précisément ce fonctionnaire, qui conclut que trois dîners seulement “n’auraient pas dû être imputés” sur le budget de la présidence (sur douze examinés) et insiste sur le fait que François de Rugy “n’a commis aucune irrégularité”? […] Autrement dit: c’est son subordonné. Michel Moreau est aujourd’hui celui de Richard Ferrand, il était celui de François de Rugy auparavant (juin 2017-septembre 2018) », a précisé Mediapart.
Rapport de l’Assemblée nationale
Le rapport de l’Assemblée nationale rendu public le 23 juillet n’a relevé «aucune irrégularité» dans les dîners organisés par le ministre de la Transition écologique démissionnaire, en épinglant toutefois trois repas familiaux ou amicaux que l'élu s'est engagé à rembourser.
L’affaire de Rugy
Mediapart a notamment affirmé que M.de Rugy avait donné des dîners fastueux «aux frais de la République» entre 2017 et 2018, avait «utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à EELV en 2013 et 2014», fait effectuer des travaux d’un montant de 63.000 euros dans son appartement ministériel et loué un logement à «loyer social préférentiel» à proximité de Nantes.