Après que le ministre britannique des Affaires étrangères Jérémy Hunt a déclaré lundi 22 juillet que le Royaume-Uni allait lancer dans le Golfe une «force maritime» conduite par les Européens, Florence Parly a eu une conversation téléphonique avec son homologue Penny Mordaunt, secrétaire d’État à la Défense. Ensemble, elles ont abordé la question du pétrolier britannique arraisonné par l’Iran, mais aussi le projet d’un travail commun visant à assurer la liberté de navigation, informe le compte Twitter de la ministre française.
Dans sa première publication, Florence Parly annonce s’être entretenue le 22 juillet par téléphone avec Mme Mordaunt, évoquant une «pleine solidarité avec le Royaume-Uni».
Entretien téléphonique avec mon homologue britannique @PennyMordaunt. Pleine solidarité avec le Royaume-Uni alors qu’un pétrolier britannique est toujours retenu par l’Iran 1/2
— Florence Parly (@florence_parly) July 22, 2019
Dans un second tweet, la ministre qualifie la «liberté de navigation» dans le Golfe d’«enjeu majeur» et souligne que «nous souhaitons travailler ensemble» pour la garantir.
La liberté de navigation dans le Golfe est un enjeu majeur de sécurité pour les Européens. Nous souhaitons travailler ensemble à la garantir 2/2
— Florence Parly (@florence_parly) July 22, 2019
Création d’une «force maritime»
Le 22 juillet, le ministre britannique des Affaires étrangères Jérémy Hunt a déclaré que Londres envisageait de lancer dans le Golfe une «force maritime» à l’aide des pays de l’Union européenne. Selon lui, l’objectif d’une telle mission est de protéger les navires traversant le détroit d’Ormuz.
Arraisonnement du pétrolier UK
Le 19 juillet, l’Iran a arraisonné le pétrolier britannique Stena Impero. Selon les autorités maritimes iraniennes, le bateau saisi «avait menacé la sécurité maritime» dans le détroit d'Ormuz, par où transite un cinquième de la consommation mondiale de pétrole.
Auparavant, le 4 juillet, le pétrolier iranien Grace 1 avait été saisi par les Royal Marines au large de Gibraltar. Londres a justifié son geste en affirmant que le bateau transportait du pétrole destiné à la Syrie, en violation de sanctions internationales, ce que Téhéran dément.