Le chef de la diplomatie iranienne, Javad Zarif, a qualifié de «terrorisme économique» les sanctions imposées par Washington à l’Iran, estimant que les restrictions suivaient des objectifs politiques.
«Le terrorisme est un recours à la violence et à l’intimidation à l’égard des civils dans la poursuite d’objectifs politiques», a-t-il déclaré sur son compte Twitter.
«Les États-Unis sont donc impliqués dans le terrorisme économique. On ne peut pas parler de "sanctions", car elles ne sont pas imposées pour faire respecter la loi. En réalité, ils enfreignent la loi», a poursuivi le ministre.
Today at NAM mtg on sanctions I said, "Terrorism is use of violence & intimidation against civilians in pursuit of political aims."
— Javad Zarif (@JZarif) 21 июля 2019 г.
The US is thus engaged in #EconomicTerrorism. It cannot be called “sanctions”, as they're not designed to enforce laws. They in fact violate law. pic.twitter.com/NaajhwOtf4
Tensions entre Washington et Téhéran
L'Iran a annoncé début juillet avoir dépassé le seuil limite d'enrichissement d'uranium qui lui était imposé.
Un pétrolier iranien, le Grace 1, a par ailleurs été saisi le 4 juillet par les Royal Marines au large de Gibraltar. Londres a justifié son geste en affirmant que le bateau transportait du pétrole destiné à la Syrie, en violation de sanctions internationales, ce que Téhéran dément. Une quinzaine de jours plus tard, l’Iran a à son tour arraisonné le pétrolier britannique Stena Impero. Selon les autorités maritimes iraniennes, le pétrolier saisi «avait menacé la sécurité maritime» dans le détroit d'Ormuz, par où transite un cinquième de la consommation mondiale de pétrole.