Deux autres policiers français se sont donné la mort. Affecté à la CRS 15 de Béthune, dans le Pas-de-Calais, le premier a mis fin à ses jours avec son arme de service dans la nuit du dimanche 21 juillet au lundi 22 juillet dans la chambre de la compagnie.
D’après le syndicat UNSA Police, le fonctionnaire n’avait pas d’enfant et vivait en concubinage. Il n’a pas laissé de message qui pourrait expliquer son geste. En outre, ses collègues étaient en déplacement dans le sud-ouest lors du drame.
Bonjour â tous encore une triste nouvelle reçue de la DGPN
— UNSA POLICE POLE CRS (@BNUNSAPoliceCRS) July 22, 2019
INFO CRS: Béthune (59): suicide d'un fonctionnaire de police (Eric T.) affecté à la CRS 15 de Béthune, avec son arme de service dans la chambre de la Cie. Il vivait en concubinage sans enfant.
La liste s allonge. ...
Presque une heure après l’annonce du décès du policier de Béthune, le syndicat UNSA Police a publié un message indiquant qu’un autre fonctionnaire de police avait été retrouvé sans vie à 8h40. Il était formateur à l’école nationale de police (ENP) de Nîmes. Selon la source policière, l’homme a été découvert pendu à son domicile à Poulx dans le Gard.
Décidément
— UNSA POLICE POLE CRS (@BNUNSAPoliceCRS) July 22, 2019
Lundi noir
C’est terrible ....
POULX (30). ZGN. 8h40.
Découverte du corps sans vie d'un policier à son domicile. Décès par pendaison.
affecté à l'ENP Nîmes en qualité de formateur.
Le suicide est la thèse privilégiée, comme l’indique Actu17.
Une vague de suicides de policiers
En 2018, quelque 33 gendarmes ont mis fin à leurs jours, ainsi que 35 policiers nationaux, rappelle Métropolitain. Plus de 50 membres des forces de l'ordre se sont ôté la vie depuis le début de l'année, avait précédemment annoncé Actu 17. Le taux de morts volontaires dans la profession est supérieur de 36% à celui de la population générale, selon une étude de l'Inserm.