Réagissant à la démission de François de Rugy, lequel se trouve au cœur d’un scandale déclenché par Mediapart concernant l’organisation de dîners coûteux «aux frais de la République», la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio a comparé ce média au KGB et à la Stasi.
«Ça peut nous arriver à tous ce genre d’histoire. Nous sommes à la merci d'une photo, d'une vengeance, relayée par des journaux qui sont pour moi à la limite du KGB et de la Stasi. Quand on fait des repas à l’Élysée, on ne mange pas chez McDo et on ne mange pas à un fish and chips», a-t-elle déclaré au micro de la chaîne Public Sénat.
Ce moment où la sénatrice LR Jacqueline Eustache-Brinio compare #Mediapart au "KGB et de la Stasi"... Hallucinant, on vous dit... https://t.co/z4DhCw8zMO pic.twitter.com/aYcK6uVfKr
— Nils Wilcke (@paul_denton) 17 juillet 2019
Les avis des internautes ont été divisés. Certains ont qualifié ces propos de «très justes»:
Pourtant très juste je trouve ...🤔
— Transfo (@TransfoMacron) 17 juillet 2019
Elle n’a pas tort. Vu toutes les casseroles idéologiques de Plenel et la faiblesse intellectuelle de ses enquêteurs qui sont juste bons à fouiller les poubelles sans talent et sans discernement....
— Véronique Castany (@CASTANYV) 17 juillet 2019
D’autres utilisateurs de Twitter ont été révoltés par cette déclaration:
Mais ? ils ne veulent pas comprendre où ils ne peuvent pas comprendre ?
— Fouroulou🇩🇿 (@fouroulou56) 17 juillet 2019
C'est qui ?!?! Les français payent cette dame ? #MonDieu Mais dans quel monde ils vivent ? S'ils sont pas contents ils ont qu'à traverser la rue ces feignants !!
— Bidelberg (@Princedelu7) 17 juillet 2019
Et qu'est ce qu'elle a contre les fish & chips, surtout? :(
— Nils Wilcke (@paul_denton) 17 juillet 2019
Un internaute a supposé que la préoccupation de Jacqueline Eustache-Brinio s’expliquait par le fait qu’elle avait elle-même quelque chose à cacher:
Elle a l'air inquiète ! Aurait elle quelque chose à cacher ?
— 🇫🇷🇵🇹lolo91🇵🇹🇫🇷 (@lolo9145712025) 17 juillet 2019
Les révélations de Mediapart
Les dîners fastueux donnés par François de Rugy entre 2017 et 2018 lui ont finalement coûté son poste de ministre de la Transition écologique. Il a présenté, mardi 16 juillet, sa démission du gouvernement alors qu’il venait d’être, à nouveau, mis en cause par Mediapart pour ses dépenses quand il était président de l’Assemblée nationale.
En outre, l’ex-ministre «a utilisé son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) pour payer une partie de ses cotisations à EELV en 2013 et 2014», selon une nouvelle enquête de Mediapart.