La rédactrice en chef de Sputnik, Margarita Simonian, a commenté sur les réseaux sociaux le reportage de CNN sur la collaboration présumée du fondateur de WikiLeaks avec des pirates informatiques russes pour s’immiscer dans l’élection présidentielle américaine de 2016. La journaliste a également raillé la «coopération secrète» de Julian Assange avec la chaîne RT.
«Ils ont une information fiable selon laquelle mon vice-rédacteur en chef est allé à l’ambassade [équatorienne, ndlr.] à la rencontre de Assange et lui a apporté quelque chose. Chère CIA, je vais vous en dire plus. Non seulement mon vice-rédacteur rédacteur en chef l’a fait, mais moi aussi, je l'ai fait. J’ai même publié des photos sur Twitter. Dois-je vous envoyer le lien? Et on lui avait apporté plein de choses: cassettes, disquettes, clés USB, morceaux de papier, matériel informatique, bonbons et autres équipements», a écrit Mme Simonian.
3. И чего мы ему туда только не носили. Кассеты, дискеты, флешки, бумажки, техсредства, конфеты и прочие передачки. Он вообще-то у нас программу вел. Трудно вести программу без техсредств. Чумовая была программа. Сами нагуглите?
— Маргарита Симоньян (@M_Simonyan) 15 июля 2019 г.
Dans ce contexte, elle a rappelé que Julian Assange avait travaillé en tant qu'invité sur RT et qu'il lui aurait été était «difficile de faire ses programmes sans équipement technique».
«Et nous avons emporté beaucoup de choses d’Assange, ceci [un livre, ndlr.], par exemple. Maintenant, je l'ai sur ma table de chevet. Avez-vous besoin de mes empreintes digitales? Je les ai», a-t-elle ajouté.
4. И выносили мы от Ассанжа тоже много чего. Вот, например. На прикроватном столике у меня лежит. Отпечатки пальцев надо? Их есть у меня. pic.twitter.com/jn4Co5450v
— Маргарита Симоньян (@M_Simonyan) 15 июля 2019 г.
Par ailleurs, la journaliste a conseillé à CNN et à la CIA «de découvrir par leurs propres moyens» pourquoi Assange l’avait remerciée.
«Bombe informatique» de CNN
Affaire d’Assange
Julian Assange, 47 ans, a été arrêté le 11 avril à l'ambassade d'Équateur à Londres, où il s’était réfugié depuis sept ans, dans la crainte d'une demande d'extradition de la part des États-Unis. Il a été condamné au début du mois de mai dernier à près d'un an de prison par la justice britannique pour violation des termes de sa liberté conditionnelle lorsqu'il s'était réfugié à l'ambassade d'Équateur en 2012.