Nouvelle alerte aux fissures sur des Airbus A380

© Sputnik . Sergey Mamontov / Accéder à la base multimédiaAirbus A380
Airbus A380  - Sputnik Afrique
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L’Agence européenne de la sécurité aérienne a recommandé l’inspection de 25 des 234 A380 en service dans le monde suite à la découverte de fissures sur les ailes de certains appareils.

Le plus gros avion civil au monde, l’Airbus A380, fait face à de nouvelles difficultés. En effet, l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA), basée en Allemagne, a constaté des «cas de fissures» sur les ailes de certains appareils.

Un Airbus A380 (image d'illustration) - Sputnik Afrique
Un atterrissage d’A380 comme vous n’en avez jamais vu (vidéo)
Dans une «proposition de directive de navigabilité» annoncée la semaine dernière, l’Agence préconise l’inspection des 25 Airbus A380 les plus anciens. Selon le document, si le problème en question n’est pas corrigé, il risquerait de «réduire l'intégrité structurelle des ailes».

«Sur la base de ce qui sera découvert lors de ces inspections, d’autres directives pourraient suivre», précise l’AESA dans son communiqué cité par l’AFP.

Selon Les Échos, les 25 A380 qui doivent être inspectés (sur les 234 en circulation) sont ceux dont la date d’assemblage remonte à il y a plus de 15 ans. Livrés entre août 2004 et juin 2007, ils appartiennent à plusieurs compagnies, dont Air France, Emirates ou encore Lufthansa.

Des microfissures avaient déjà été détectées sur des A380

un Airbus A380 (image d'illustration) - Sputnik Afrique
Moment impressionnant de l’atterrissage d’un Airbus A380 tourmenté par des vents (vidéo)
En 2012, l’Agence avait demandé l’inspection de l’ensemble des appareils en service dans le monde entier suite à la découverte de microfissures sur les ailes de certains avions. Bien que le constructeur ait assuré qu’elles ne posaient pas de problème de sécurité, ces fissures avaient cependant terni la réputation de l’appareil.

Airbus a annoncé en février la fin de la production de l’A380, à bout de course faute de commandes. Ces trois dernières années, son programme de construction avait été péniblement maintenu grâce à un ralentissement du rythme de production qui était passé de 27 A380 en 2015, à un exemplaire par mois en 2018.

Un avion trop gros et trop cher

Conçu pour relier les hubs, le Super Jumbo n’a pas pu résister à la concurrence de nouveaux gros porteurs tels que le 787 de Boeing. Airbus a répliqué avec son A350, plus facile à remplir et plus rentable. La prix d’achat du vaisseau amiral du constructeur européen est de 445,6 millions de dollars. Emirates a fini par remplacer sa commande d’A380 par la commande de 40 A330neo et 30 A350 pour un coût total de 21,4 milliards de dollars.

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